Parentalité

Pas réussi l’unschooling + la fatigue du parent

Voilà un moment que je n’ai pas écrit d’article. Je n’aime pas délaisser le blog mais parfois, la vie nous ramène à d’autres choses, le corps sonne l’alerte et la réalité nous saute aux yeux : c’est alors le moment de changer.

On a tenté, on a raté

Il y a quelques mois, j’ai été séduite par les propos d’André Stern, vous savez le livre “Et je ne suis jamais allé à l’école“. Je me suis penchée sur cette autre façon d’apprendre, respectueuse des envies de l’enfant. Et vraiment, ça me parle. Bien que nos cours par correspondance nous conviennent, j’ai voulu essayer de faire autrement, sorte de combiné de ces cours et des aspirations de ma fille. Progressivement, nous avons délaissé les cours et, vous l’avez lu, avons fait plein de sorties, avons vu beaucoup de spectacles (je ne publie pas tout…). J’ai laissé le Chameau libre d’étudier ce qu’elle voulait, quand elle le voulait, comme elle le voulait. J’ai essayé de ne rien imposer, je me suis détachée parce que je voulais qu’elle soit plus autonome et libre dans ses apprentissages.
La vérité est qu’au bout de 2 mois, je dois me rendre à l’évidence : ça ne fonctionne pas. C’est-à-dire que oui, elle apprend. Un enfant apprend tous les jours, de toutes sortes de façons. En terme de savoirs découlant des matières de découverte du monde, elle n’a pas appris plus ou moins qu’avant. Entre les sorties, les spectacles, les livres qu’elle dévore, les rencontres, les reportages… elle apprend quotidiennement, qu’il y ait cours ou pas.

 

Au niveau des apprentissages de base, j’entends par là écriture, grammaire, conjugaison et mathématiques, c’est la catastrophe. Ce n’est pas si facile de se rendre compte lorsque ça ne fonctionne pas, il faut un déclic. Je l’ai eu la semaine dernière en comparant son écriture de fin décembre à celle d’aujourd’hui. Elle qui avait une si belle écriture, écrit maintenant sans soin, ne respectant plus le lignage. Il y a quelques jours, elle s’est trompée dans ses calculs, oubliant de commencer ses opérations par les unités. Elle semble avoir plus de difficultés à se concentrer, à comprendre une consigne. De façon générale, son comportement a changé. Elle écoute moins, range moins, prend moins soin de ses affaires, semble plus étourdie (tête en l’air) qu’avant.

 

Je ne fais pas le procès de la tendance unschooling, loin de là. Je suis persuadée que ça peut être une façon de faire extraordinaire. Ma fille est théoriquement en avance, et puis rien n’est figé en terme d’apprentissage, je ne regrette pas d’avoir essayé. Par mon expérience, je sais que cela ne nous convient pas. Je pense qu’il faut s’inscrire dans un cadre de vie et dans un environnement particuliers et avoir un profil que nous n’avons pas, ni ma fille, ni moi. Cet échec, nous l’avons constaté toutes les deux. Nous en avons décidé ensemble de reprendre notre méthode première, c’est-à-dire de suivre ma planification adaptée des cours par correspondance Ker Lann et d’y ajouter des activités, bricolages et sorties. Je ne souhaite pas élaborer le programme moi-même. Cela me prendrait du temps, trop de temps et me coûterait au final assez cher, étant donné que je ne souhaite travailler qu’avec des supports français. Suivre des CPC avec devoirs me permet aussi d’avoir des bulletins à montrer en cas d’inspection.

 

Je précise suite à des commentaires que je m’étais donné 1 an d’observation, qu’au bout de ces deux mois, une décision s’imposait parce que non, le unschooling ne nous convient pas et ne cadre pas avec notre mode de vie. Il m’est difficile de me détacher des attentes académiques.

On ne change pas une équipe qui gagne !

La fatigue, ennemi numéro un des parents

Un parent fatigué, c’est un parent irritable, moins patient, mois enjoué. Je traîne, comme beaucoup de parents, une fatigue chronique depuis le début de l’hiver. Stress, froid, maladies auto immunes, manque d’exercice physique, alimentation déséquilibrée, mauvaise qualité du sommeil, écran d’ordinateur, les causes sont multiples. J’ai décidé de m’attaquer à ce problème avant qu’il prenne le pas sur mon quotidien et ma santé.
Un soir, j’ai cru que mon crâne allait se fendre en deux. Une migraine épouvantable me donnait des nausées, il a fallu que j’aille me coucher très tôt. Le lendemain, j’étais en forme comme il y a longtemps que je ne l’étais plus. Face à l’évidence, j’ai pris la décision de me coucher tôt, avant 22h. Il y a peu de temps encore, je restais éveillée tard le soir, ou tôt le matin selon comment on voit les choses. J’écrivais les articles de Crapaud Chameau sur ce temps nocturne, je travaillais (oui, je travaille, il faudrait que je fasse un article là-dessus), ou je naviguais sur les réseaux sociaux. C’est terminé, assez de laisser Facebook bouffer mon temps de sommeil, tant pis pour le blog, quant au travail, ce qui n’est pas fait le sera le lendemain. La priorité, c’est moi, moi en tant qu’adulte, en tant que femme, en tant que maman. Justement, je suis en train d’écrire l’article et je vois que Laure vient de publier dans ce sens.

 

J’écrirai moins souvent donc, je condenserai les articles pour ne pas perdre cet outil qu’est mon blog et qui me permet d’échanger et de rencontrer des gens fabuleux. J’essaie de rétablir un équilibre dans ma vie, dans celle de mon mari et de mes enfants. Nous comptons profiter du beau temps, au programme : nature, randonnées, crudités, dodo.

Je partage ces quelques lignes en pensant qu’elles seront utiles à d’autres familles. J’ai voulu testé une autre façon de faire notre école maison, je me suis plantée et je l’écris en toute humilité. Nous avons le droit d’essayer et de se tromper, enfants et adultes. Qu’un échec puisse faire ressortir le meilleur et nous faire avancer sur ce chemin sinueux qu’est la vie.

 

Merci pour vos messages, ça fait du bien de vous lire !

45 commentaires

  • Caroline Dextraze
    28 novembre 2016 à 10 h 58 min

    Bonjour Julie !

    votre témoignage me parle énormément. Je me renseigne en ce moment sur le unschooling. Mon fils de 5 ans me demande chaque soir pourquoi faut il aller à l’école si souvent et ne pas pouvoir jouer… Peut-être est-ce le fait que j’étais maman à la maison et que l’adaptation est plus grande pour lui, mais peu-importe, je suis interpellé par l’école à la maison. Je lis à m’en rendre malade (maux de tête) sur le unschooling et toutes les idées géniales qui en découlent, mais ouf ! Déjà, sans même avoir commencé, je suis intense dans mes lectures et ma planification future d’activités et d’organisation de la maison. Lire votre expérience et m’aide à me calmer un peu et à revenir à l’essentiel … du repos … lâcher l’ordi (ahhhh comme ce n’est pas facile !) et marcher en nature (la campagne m’interpelle !! Je suis de Montréal alors par ici c’est que du béton !).

    Merci de votre témoignage et au plaisir !

    Caroline 🙂

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    • Crapaud Chameau
      28 novembre 2016 à 11 h 16 min

      Bonjour Caroline,
      Heureuse que cet article vous ramène vers l’essentiel. L’unschoo peut être très énergivore, il faut savoir se préserver.
      Je vis aussi à Montréal, près du Jardin botanique.
      Au plaisir !

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  • Anonyme
    26 avril 2016 à 16 h 56 min

    Je viens de lire tous vos commentaires et experiences.Je ne suis plus en age d'être maman(plutot grand mere!!) et je n'aurais pas fait l'école á la maison autrefois.
    Ca ne m'empêche pas de vous suivre toutes avec intérêts car les nouvelles générations ont des nouvelles idées et vivent dans un autre temps que nous.Ca me permet de rester dans le vent !
    Pour le unschooling j'étais et je reste totalement contre .Dans les années 1979 ,j'ai rencontré des familles (dans le cadre de ma formation)partisans du unschooling et qui le mettait en pratique au sein d'une vie communautaire.Je ne fus pas du tout convaincue que la methode était meilleure.Au contraire..j'ai observé des enfants instables,tristes,agressifs et sans savoir quoi faire.L'encadrement dans la vie d'un enfant peut être vu comme une contrainte mais pour moi il est avant tout une source de stabilité et de sécurité et donc facilite l'épanouissement.Il ne faut pas que la technique de l'apprentissage néglige les besoins fondamentaux de l'enfant.C'est pourquoi je suis et reste totalement contre.Faites l'experience vous même…Passez une semaine á ne faire que ce que vous voulez,sans contraintes ni obligations.Il va arriver un moment ou vous ne saurez plus ou vous voulez aller.Guider un enfant dans ses choix ,lui imposer un rythme de vie,voila les deux points importants pour son futur.
    Mais comnme me disait un de mes profs:"tout ce qui est négatif ,est positif".Alors la famille Crapaud-chameau va surement en tirer profi de cette experience négative.
    Il y en a déjá un:reprendre une hygiene de vie normale,ne plus se négliger et se recentrer sur la famille.Voila le positif!
    Et tu as raison:le burn out avec internet,ca existe!alors reposes toi bien et autorises toi quelques vacances-blog!

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    • Crapaud Chameau
      23 mai 2016 à 3 h 25 min

      Merci pour ce commentaire.

      L'unschooling fonctionne, il prend différentes formes et peut-être que les plus extrêmes peuvent conduire aux cas que vous citez. Une chose est certaine, cela ne nous convient pas. Ma fille a repris sa belle plume et ses envies, nous passons la matière a son rythme via des cours par correspondance.

      Oui, du repos et se changer les idées, prendre du recul ! Un bon resto avec une amie, un concert toute seule, une sortie en famille et me voilà requinquée 🙂

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  • Anonyme
    26 avril 2016 à 10 h 46 min

    Ah! Le printemps! À chaque année, pour nous, c'était la même chose: fatigue de maman, beau temps qui nous incite à sortir, car pas encore de voraces mouches noires ni de moustiques (dans la forêt québécoise où nous habitons, il y en a des nuées au printemps). Alors maintenant, on prend une longue pause. Je terminais l'année scolaire en juin par les années passées, puis j'ai remarqué qu'on s'engluait toujours vers mars-avril. Alors on arrête tout jusqu'aux mouches (mi-mai), parce qu'après, on ne sort plus pendant un mois et demi, de peur de se faire dévorer, LOL!!! Et on termine l'année plus tard. Ça nous convient de se faire un mini été avant les grandes vacances et ça me permet de commencer les semis, nettoyer, planifier l'été et la prochaine année scolaire sans le stress de la fatigue. Alors on joue dehors, mais pour reprendre tes propos, mon petit bonhomme ne joue pas seul dehors. Malgré la campagne, loups, coyotes, ours, routes à 90km heure et immenses forêts suffisent à me convaincre de jouer dehors avec lui. Et quel bonheur!

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    • Crapaud Chameau
      26 avril 2016 à 13 h 28 min

      Ah mince, moi qui rêve d'une petite maison en Gaspésie, je doute là. C'est vrai qu'il est facile d'idéaliser la campagne quand on habite en ville. Nous avons plusieurs séjours dans des chalets cet été, ça me donnera une idée du niveau d'enfermement moustiquaire.

      Nous avons repris les randonnées la semaine dernière et malgré que nous ne marchions pas en pleine forêt, avons déjà reçu la visite des moustiques, goups. Nous avons assisté à une mini tornade, il faut que je raconte ça !

      Pourrions-nous communiquer par courriel ? crapaudchameau@gmail.com J'ai tant de questions sur la vie en campagne québécoise !

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    • Anonyme
      26 avril 2016 à 16 h 12 min

      Avec plaisir! Je vous écris après mon café du petit lunch!

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  • dune D'AQUITAINE
    21 avril 2016 à 15 h 23 min

    je vais dans le sens de Vic. Quand on commence l'école à la maison, souvent nos enfants ont déjà un vécu, un rythme et passer de l'académique au unschooling c'est pas si évident. ça demande un décrochage autant pour le parent que pour l'enfant. 2 mois c'est trop court (comme des grandes vacances). Le unschooling c'est plutôt sur 5 ans et même je suis tentée de dire sur toute une vie. J'ai deux ado avec lesquels j'ai fait du semi académique mais si j'avais un bébé maintenant je ne me prendrais même plus la tête avec toutes ces bêtises parce que forcément un jour ils se mettent à lire, ils apprennent nécessairement pleins de choses.
    Vraiment ne t'en fait pas, ce n'était pas une erreur mais juste une expérience.
    J'ai l'impression que vous vous amuseriez bien plus avec du Montessori ! ça leur donnerai de la liberté dans l'apprentissage, ils auraient les bases académiques qui sont si importantes pour toi et ça te donnerai un peu plus de temps aussi pour souffler !

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    • Crapaud Chameau
      26 avril 2016 à 13 h 24 min

      Merci pour ce commentaire.

      Montessori est un mot qu'il ne faut pas prononcer devant ma fille, ni lui montrer le matériel Montessori. Son vécu académique a été celui d'une (mauvaise) école Montessori, elle en reste très marquée. Je ferai le récit de cette mésaventure sur le blog.

      Nous avons repris les randonnées, je la vois beaucoup plus appliquée et de meilleure humeur.

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  • Buttons in a cup mama
    20 avril 2016 à 20 h 34 min

    Je suis tout à fait de ton avis. Je ne sais pas si je ne l'avais déjà dit en personne. Pour moi juste l'idée de penser au unschooling avec mes 4, m'épuise. L'idées et bonne, mais je ne me sens pas l'énergie nécessaire pour laisser mes enfants apprendre tout ce qu'ils veulent en même temps que de m'assurer qu'ils ont vue l'essentiel. Je suis certaine que plusieurs familles y arrivent merveilleusement par contre. La réforme de l'éducation qu'il y a eu au Québec voulait aller dans ce sens. Donner plus de liberté aux enfants. Dans les faits presqu'aucun enseignant ne respecte vraiment cette réforme, parce que c'est impossible à appliquer dans une classe. Heureusement, dans le contexte d'école maison, dans le sens que tu veux poursuivre, on peut faire l'essentiel et ajouter ensuite d'autres apprentissages à notre gré. C'est toute la beauté de l'école maison à mon avis. De pouvoir faire les deux, tout en gardant un équilibre pour ne pas se brûler ! xx Heureuse de vous avoir eu à l'anniversaire de ma grande !

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    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 1 h 14 min

      Oui, nous en avions parlé cet été.

      Tu comprends maintenant pourquoi je posais autant de questions à l'anniversaire de ta grande. J'avais déjà fait le bilan, je voulais voir comment fonctionnent des autres mamans et me "rassurer".

      Merci de nous avoir invités, tu sais que le Chameau aime beaucoup ta grande et le Crapaud ne cesse de me parler de ta petite 🙂

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  • Isabelle Jacot
    20 avril 2016 à 15 h 07 min

    Bonjour, c'est la première fois que je lis ce blog. On ne peut pas simplement copier la vie d'une autre famille par ex. la famille Stern. Nous-même nous pratique à notre façon l’unschooling et cela va très bien mais nous n’avons pas ces mêmes attentes académiques. Il y a bien des pédagogues qui nous disent que les matières académiques sont enseignées beaucoup trop tôt. Quand on change de système il faut toujours un temps d'adaptation. Un mois par année scolaire passée c'est le minimum. Si l'enfant est habitué à une certaine manière de travailler il réagit autrement que s’il a toujours connu l’unschooling.
    Meilleure salutations

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    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 1 h 08 min

      Bonjour Isabelle,
      Je n'ai pas eu l'intention de copier la vie d'André Stern (ce n'est pas une famille ordinaire), je me suis inspirée de ses propos, qui trouvent échos dans le cœur des parents. Je continuerai à m'en inspirer pour nos projets.
      Merci d'être venue commenter pour votre première visite 🙂

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  • Remi le coach des Parents
    20 avril 2016 à 13 h 13 min

    C'est amusant, nous étions justement en train de parler de cela ici: https://www.facebook.com/%C3%89cole-%C3%A0-la-maison-279302638853441/
    Et du coup, nous vous citons.
    Vous nous direz ce que vous pensez de cette réflexion.
    Et oui, le sommeil est fondamental quand on se lance dans l'aventure de l'école à la maison ou tout autre expérience demandant une performance. L'enfant aussi d'ailleurs doit bénéficier d'assez de sommeil, car il serait scandaleux – et c'est fréquent – qu'on le sollicite beaucoup alors qu'il est fatigué (sans le savoir bien sûr, d'où une frustration naturelle, un sentiment d'incapacité).
    Etre en forme est primordial, nous disons que le sommeil est le médicament n°1 au monde. Etre vegan ou bio ou ce qu'on veut alors qu'on est épuisé est pour ainsi dire pratiquement inutile. "L'équipe de nuit" du corps doit vous reconstruire, il ne sert à rien d'entretenir des ruines.
    Merci pour ce beau témoignage.

    Répondre
    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 58 min

      Merci Rémy, vous êtes de bon conseil dans beaucoup de domaines…
      Je vais répondre directement sur la publication Facebook.

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  • Vic D
    20 avril 2016 à 10 h 05 min

    Ah, que ce sujet est sensible et compliqué aussi! Ils nous faudrait nous réunir avec une tasse de thé et parler ensemble de cette "révolution", car s'en est véritablement une.
    Comme toi, je suis terriblement "attirée" par le discours d'André Stern, que nous avions eu la chance de rencontrer. C'est un homme formidable. Ce n'est pas qu'une "méthode" et c'est là que c'est plus compliqué qu'il n'y paraît. C'est un extraordinaire changement de vie.
    J'ai cependant fait le même bilan que toi. Cela fonctionne différemment pour mes enfants. Je m'explique: Quentin est très autonome et débrouillard, il peut travailler seul, être inventif et se débrouiller. Malgré tout, il aime mes cours et regrettait que , pendant un moment, je les arrête. Mine de rien, ils ont besoin d'une certaine structure. Pour Marie et Nathan, pareil! Ils leur font un minimum de cadre.
    Par contre pour Heaven, cela se passe admirablement bien! En fait, elle ne connaîtra pas autre chose! Elle apprend seule et c'est incroyable de voir qu'à son âge, elle s’intéresse aux rois, à l'anglais et aux maths! Lorsque je lui commande un nouveau cahier, elle saute et rit partout, tant elle est heureuse. Je n'ai jamais connu ça avec les autres!
    Je pense que cette façon de faire et d'être, doit commencer dès le début de leur vie. En tous les cas, ici, c'est le cas!
    Alors, ne désespère pas, tu verras que tu allieras les deux, avec autonomie et cadre.
    Tout se passera bien, et relâche la pression!!!!
    Plein de bisous!!

    Répondre
    • { Anaïs / itréma}
      20 avril 2016 à 15 h 19 min

      je crois aussi que cette façon d'être est inscrite dans le fonctionnement de certaines familles, et est donc "mis en place" dès la naissance !

      Répondre
    • Une vie à la va comme j'te pousse...
      20 avril 2016 à 18 h 59 min

      Oui, je le pense aussi; le unschooling ne s'improvise pas; il existe naturellement dans certaines familles qui ont un mode d'éducation spécifique; il coule de source pour les parents qui ont une grande confiance en eux, en leurs enfants et en la vie et une grande ouverture d'esprit.
      Mais je pense qu'il ne va pas sans un style de vie bien particulier.

      Répondre
    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 56 min

      Merci Mesdames pour ces commentaires justes.

      Répondre
    • Isa LISE
      21 avril 2016 à 6 h 35 min

      Peut-être aussi une question d'âge…
      Pour M. imposer et alors même qu'elle a été scolarisée jusqu'au CE2, c'était destructeur et je n'exagère pas. Le libre-schooling est la seule réponse qui pouvait lui convenir.
      Pour L. quasiment jamais scolarisée il y a eu un vrai besoin de cadre et pourtant pas eu besoin d'imposer et puis au fil du temps elle a crée son propre cadre…

      Répondre
  • AudreyN
    20 avril 2016 à 9 h 29 min

    Une grosse pause s'impose ! Courage

    Répondre
  • Anonyme
    20 avril 2016 à 8 h 26 min

    Bonjour,
    A lire votre article, il me semble que vous attendiez un résultat de faire l'ecole autrement. 2 mois, c'est super court! A peine le temps de changer de rythme, de se connecter à soi-même,etc. Ça me fait bizarre de lire vos conclusions. Si votre fille doit passer par une écriture moins "belle ", pas alignée, est-ce si catastrophique? ce qui est chouette,c'est sa motivation à faire des choses, non? Peut-être que vous n'étiez pas prête finalement à tant de liberté, à mettre de côté vos attentes. Pratiquer le unschooling va au-delà des simples apprentissages pour moi. La confiance en l'enfant et en soi est un des fondements pour moi. Le temps aussi est un paramètre très important, comme nous sommes conditionnés à ce que les enfant sachent lire et écrire à 7 ans, on a du mal à lâcher et laisser le temps faire son oeuvre.
    J'ai l'impression que le unschooling n'était peut-être pas dans vos "possibles" plus que cette façon de vivre ne fonctionne pas pour vous.
    Bonne continuation.

    Répondre
    • { Anaïs / itréma}
      20 avril 2016 à 15 h 14 min

      je suis d'accord avec vous. Effectivement, le unschooling est pour moi aussi sur le long cours… et 2 mois me paraissent vraiment pas suffisant pour se détacher de nos conditionnements.
      Mais comme dit, à chaque famille son fonctionnement 🙂
      bonne continuation à tous !

      Répondre
    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 53 min

      Je m'étais donné 1 an de test. Deux mois, oui c'est court. Je ne pouvais cependant pas continuer à voir ma fille désorganisée, peu enjouée et souvent grincheuse. L'écriture a été le déclic, sorte de preuve écrite, je ne me voyais pas continuer ainsi alors que ça allait bien avant. 3 jours après, je retrouve ma fille d'avant… et son écriture aussi 😉

      Répondre
  • Papillons et libellules
    20 avril 2016 à 8 h 03 min

    <3
    Prends soin de toi.

    Répondre
  • Tiphanya
    20 avril 2016 à 7 h 39 min

    Le gros défaut du unschooling pour que ça fonctionne, c'est qu'il faut faire table rase de tous les conditionnements précédents, c'est long, douloureux, ça inclue toute la famille et effectivement le résultat n'est pas toujours positif.
    as-tu remarqué que la grande majorité des unschooling réussi sont des familles qui ont toujours fonctionné ainsi ?
    Et je te rejoins totalement sur le fait de prendre soin de soi, chez nous, c'est acquis depuis longtemps. Si je n'ai pas de temps pour moi, je suis de mauvaise humeur, toute la famille en subit les conséquences malheureusement. Donc on s'organise et on s'oblige à écrire dans le programme de la journée "temps de repos" ou "yoga" ou …
    Prend soin de toi.

    Répondre
  • cindy
    20 avril 2016 à 7 h 35 min

    moi aussi séduite par les paroles d'André Stern, mais chez les autres. C'est une des mes craintes, de voir les savoirs de bases "partir" . La théorie de l'informel est bien, la pratique plus complexe à mettre en œuvre je crois .
    J'ai vu le film être et devenir et avec du recul j'ai l'impression qu'il fait plus de mal que de bien . Tout le monde en parle, c'est devenu "la référence" , tout le monde veut faire pareil mais ce n'est pas pour tous ,je le pense .

    En même temps, 2 mois, elle n'a pas perdu grand chose en apprentissage, et vous avez vécu une souhaite expérience, il faut voir ça comme ça . C'est un échec dans le sens où ça ne vous convient pas, mais c'est un succès , tu as tenté et quand on te parlera de unschooling, tu pourras parler par expérience .
    Je pense que c'est bien que certains parents , affirme que parfois ça "capote" cette pédagogie .

    Répondre
    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 43 min

      Je me demandais ce que tu dirais Cindy sur cet article, ton avis m'intéresse ma chère.

      Je n'ai pas vu le film, j'ai eu envie mais quelque chose m'a retenue. Il faut dire que je culpabilise de vivre en appartement de ville. S'il y avait une façon de faire qui fonctionne pour tous, ce serait facile et triste en même temps. Ma fille a besoin d'être dirigée, étroitement accompagnée et moi, j'ai besoin d'être rassurée. Par contre, je vois mon fils évoluer différemment et qui sait, peut-être que ce sera une autre occasion d'essayer.

      Répondre
    • Isa LISE
      21 avril 2016 à 6 h 31 min

      Bonjour,
      Je ne sais pas si le film t'aurait ouvert des voies explicatives. Pour ma part je ne savais pas trop si je voulais le regarder et on m'a invitée à participer au débat donc je l'ai vu malgré tout. Or je n'ai pas entendu de réponse, simplement un mot répété "confiance", faire confiance en l'enfant, avoir confiance en soi. Il y a un moment qu'un billet sur le sujet me titille… le hic c'est qu'il y a trop de sujets qui m'intéressent, lol !
      Bref depuis je suis sur le groupe unschooling et je m'aperçois que nous n'avons pas tous la même vision du unschooling et la mienne inclut de répondre aux demandes implicites qui peuvent être de proposer des exercices précis si c'est un besoin de l'enfant…
      Dans tous les cas il me semble important d'être en accord avec soi et ses enfants…
      Bonne journée !

      Répondre
  • Lise Isa
    20 avril 2016 à 7 h 27 min

    Tout d'abord bravo pour ton message, partager une telle expérience avec ce qui est vécu comme un échec n'est jamais évident. A terme, après plusieurs mois/années les choses auraient peut-être été différentes, mais il y a aussi des enfants qui ont besoin de plus de cadre. Pour ma part, je crois que tu le sais, je ne crois pas à la vérité unique. Si votre équilibre est ailleurs et bien il faut le saisir ailleurs.
    Quant à la fin de ton billet, à la fatigue, j'ai justement prévu d'écrire à ce sujet… j'hésite depuis ce matin entre ce sujet et un autre qui finalement n'en est pas si éloigné mais tu es la troisième maman à écrire sur le sujet (enfin que je lis ce matin) et l'hésitation s'efface…
    Bon repos !

    Répondre
    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 31 min

      Merci Lise, j'ai hâte de lire ton article.
      J'étais une enfant docile, pour moi travailler allait de soi, j'avais tellement peur de faire honte (oui c'est le mot) à mon grand-père et puis, j'avais des profs supers. Mon mari comprend notre fille, il était comme cela, il lui fallait être très encadré.
      Au plaisir de te lire !

      Répondre
  • Gwen
    20 avril 2016 à 7 h 21 min

    Merci pour ce superbe article !
    A l'heure où parfois les "batailles" pro/contre unschooling font rage en mode parfois franchement idéologique, je trouve génial de lire un article pragmatique à la "j'adore, j'ahère, j'ai voulu tester, CHEZ MOI ça ne marche pas", qui laisse la liberté à chacun d'estimer si chez lui ça pourrait être quelque chose à tenter ou pas.
    Recentre-toi bien, et puis j'ai quand même hâte de te lire, et notamment ton article sur le travail, tu t'en doutes bien 😉

    Répondre
    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 28 min

      J'ai pensé à toi Gwen en écrivant cela 🙂

      Répondre
    • Gwen
      21 avril 2016 à 12 h 30 min

      hihihi 😉
      pense, alors, pense…
      en tous cas ce qui est chouette c'est non seulement ton article, mais aussi tous les commentaires qu'il suscite ! ça donne autant de points de vue et d'éléments d'analyse.
      merci à toutes !

      Répondre
  • Véronique
    20 avril 2016 à 6 h 41 min

    Merci pour cet article …que je partage. Chez nous, même constat. Le livre d'André Stern est merveilleux…mais comme il le fait remarquer lui même, c'est son histoire à lui… Ici aussi, on fait du formel (sans CPC cette année)
    Ce qui convient à mon fils, c'est la régularité dans les apprentissages. Ce serait mentir d'affirmer qu'il se met au travail spontanément. Je dois l'aider, le guider… Mais la persévérance a payé et aujourd'hui il a appris ce que je pourrais appeler " le dépassement de soi".
    Nos séances de travail sont maintenant rodées, paisibles, ça roule…
    Ce qui n'empèche pas de faire de l'informel tout le reste du temps…
    C'est ce qui marche chez moi…😀
    Recharge bien tes batteries😀 Un peu de repos, et hop! ♥️

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    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 25 min

      Bravo Véronique ! Nous avions trouvé nos marques qui ressemblaient beaucoup à ce que tu écris, nous y revenons maintenant.

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  • Une vie à la va comme j'te pousse...
    20 avril 2016 à 6 h 18 min

    Je pense qu'il faut passer par ces "essais" pour trouver la voie qui convient. Je pense même qu'on peut changer en fonction des périodes; c'est aussi un bel avantage, de pouvoir s'adapter à la vie de famille, aux saisons, aux passions… Ici, nous avons déjà changé plusieurs fois de manière de fonctionner, car nos mentalités ont évolué, et puis il y a eu un bébé, et puis, et puis… !
    Tu as bien raison de te reposer : ta santé, c'est le moteur de ta tribu, il faut donc en prendre soin ! Le reste attendra !
    Bonne continuation !

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    • Crapaud Chameau
      21 avril 2016 à 0 h 21 min

      Merci, oui nous avons passé la journée en forêt, au bord d'un lac, que ça fait du bien !

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  • Cathy TONNOIR
    20 avril 2016 à 6 h 00 min

    Nous avons essayé le unschooling pendant 4 mois l'année dernière, juste après la venue de l'inspecteur. Même constat que le tien. Du coup, "j'impose" un minimum de travail (environ 2 heures par jour), tout le reste n'est que jeux, sorties, liberté, découvertes. Ca, ça fonctionne beaucoup mieux pour nous! Mais je ne considère pas ces 4 mois comme un échec, plutôt comme une belle expérience.
    Pour mon temps à moi, c'est pareil. Ca fait deux mois que je publie beaucoup moins souvent sur mon blog (on m'en a d'ailleurs fait la remarque), mais au moins, je me prends de vraies soirées, sans travailler sur l'ordinateur et sans Facebook !

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  • échappés du bocal
    20 avril 2016 à 4 h 38 min

    Je te confirme, j'ai le même ressenti face au unschooling. J'ai grandement allégé le programme des deux aînés et pour mon grand ce n'est pas suffisant loin de là. Prend bien soin de toi. <3

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